A vos plumes...

Je vous met celui-ci, reponse à un jeu, avec des mots imposés.


Laissez moi, bonnes gens, vous conter l’histoire,
D’un damoiseau un peu niais mais plein d’espoir.
Il arriva en ville de bon matin, sur sa charrette,
Un jour que par hasard le bourg était en fête.

Il s’en alla, c’est naturel, vider quelques chopines
En une taverne nommée « La Chaude Lapine »
Mais, malheur, c’est là que malgré son jeune âge
Une donzelle fit gronder son sang comme un orage

Le bougre sortait à peine des jupons maternels
De la séduction il ne connaissait aucune ficelle
Il s’en fut donc voir une sorcière au fond d’une cour
Qui, disait-on, en son chaudron cuisinait l’amour.

Il en sortit avec son philtre, de quelques écus délesté
Et bien sur, en doutiez-vous ? Fila vite la retrouver.
Oui, mais la dame était bien loin d’être pucelle,
D’aucuns même la disaient être professionnelle.


Elle déclama avec grâce balivernes, sornettes et carabistouilles
Des jeux du corps et de l’amour elle lui fit la démonstration
Le naïf se trouva fauché bien avant de comprendre l’embrouille
Mais au moins, c’est dans l’extase qu’il perdit tous ses ronds.

Celui-là est dédié à mon chef adoré

Tout de noir et de mauve vêtu
En ce beau matin de septembre, tu m'es apparu

Comme un rayon de soleil brillant
Je t'ai vu apparaitre, mon bel amant

Pas un instant je n'ai douté de ton charme
Oh toi mon tendre héros d'armes

J'ai sous tes baisers, rapidement succombé
A de folles étreintes enflammées

Ne manque plus qu'une chemise, que je saurais ouvrir
Pour de mes baisers, te recouvrir

Etreintes charnelles et passionnelles
Auprès de toi que la vie est belle

Je ne saurais me lasser de ces instants
Passés au creux de tes bras aimants

Vivre ces moments comme autant de cadeaux
Fait de ma vie un charmant tableau

Fasse que mes sabliers soient bien magiques
Et nous fassent vivre des moment féeriques

Il paraît.....

qu'une princesse fort belle s'était entourée de vaillants guerriers
que pour l'amour du Royaume, les braves ont longtemps lutté
que pour défendre leur princesse rien ne leur fût épargné
que la Bretagne les ayant durement ébranlés, blessés, éparpillés,
que ces soldats, de la guerre et des tueries, se sont lassés
que nombre d'entre eux ont une nouvelle raison de vivre trouvé

Mais qu'un prince à l'esprit embrumé devant son père a voulu briller
qu'il accusa la belle princesse d'une vilenie bien qu''il l'ait un jour aimé
qu'un coup au coeur et au flanc elle lui aurait violemment porté
que la tête de la princesse, pour ce triste sire, n'étant point assez
qu'à l'échafaud il voulait aussi voir des braves la tête tombée....

que si je dois finir en place publique de coups rouée
que mes amis, la guerre a été moins dure à vos côtés
que les victoires, les défaites et les blessures partagées
que l'amitié ainsi a été irrémédiablement soudée
que le bourreau ne pourra que nos corps écorcher

que de ces complots l'histoire de France est truffée !